France

W-FENEC

Logo du magazine W-Fenec spécial 25 ans

Bonjour ! Pour commencer je vais vous laisser vous présenter…

Oli : Cofondateur du W-Fenec avec Pooly, comme je suis le plus vieux, je suis aussi le rédac chef, celui qui râle quand la deadline est passée et que les articles promis ne sont pas encore arrivés !

Pooly : Salut! Pooly, co-fondateur du site avec Oli, j’habite à Londres maintenant, et je fais surtout la technique maintenant sur le site.

Ted : Salut, j’ai découvert complètement par hasard le W-Fenec vers 2000 à la fac et depuis je me connecte quasi quotidiennement dessus. Après quelques coups de mains, j’ai intégré l’équipe bien après, en 2008. Oui, je suis un peu long à la détente.

Gui de Champi : Salut ! Je suis clerc de notaire sur Nancy, éclairagiste en concerts à mes heures perdues et j’ai un micro label destiné à filer des coups de pattes à des groupes qui sortent des disques. J’ai intégré la team lors de l’été 2000 après avoir été lecteur du webzine quelques mois auparavant.

Si ma mémoire ne me joue pas des tours, le site proposait à l’époque, et sur simple demande auprès d’Oli, un fond d’écran d’une photo et j’avais demandé (et obtenu) une photo de Mass Hysteria lors de leur passage aux Eurockéennes de Belfort en 1999. Nous avions des amis communs (les membres de Masnada) et de fil en aiguille et après avoir dépanné Pooly sur une review des Eurockéennes en 2000, Oli m’a obtenu deux pass presse pour les Vieilles Charrues de la même année, puis, l’intégration s’est faite naturellement.

Oli : Dans l’équipe on trouve aussi Jérôme et Mic qui gèrent essentiellement les news, d’autres chroniqueurs comme Guillaume Circus, Eric, Julien ou JC qui est en plus un excellent photographe.

25 ans cette année, chapeau ! Quel effet ça fait de se dire qu’on a réussi à tenir aussi longtemps ? L’auriez-vous imaginé quand vous avez débuté ?

Gui de Champi : je suis là depuis l’été 2000, donc un peu plus de 20 ans, donc j’ai une petite légitimité pour te répondre à ce sujet. En regardant dans le rétroviseur, ça fait une sensation étrange ! A l’époque, nous étions étudiants, plus ou moins célibataires (plus que moins en ce qui me concerne), vivant chez nos parents avec une connexion 56k et quelques modestes ambitions.

Aujourd’hui, nous avons tous un job qui prend du temps, plus ou moins mariés (plus que moins en ce qui me concerne) avec des enfants et des chats, des connexions qui bourrent et toujours de modestes ambitions : faire de notre mieux en parlant de notre passion pour la musique à travers des chroniques, des interviews, des reviews et des photos. 25 ans que ça dure et on n’a pas vu le temps passer.

Après, je ne te cache pas qu’en un quart de siècle, c’est comme dans un couple : il y a eu des hauts, des bas, des coups de gueules, des incartades (Oli a écrit pour Rock’n’Folk, moi pour Kerosene Fanzine et Pooly pour bébé chat magazine) et des menaces de ruptures. C’est d’ailleurs une remise en question qui a été à l’origine du format mag en ligne il y a une dizaine d’années. Un format qui a reboosté les troupes et qui a empêché l’institution W-Fenec de sombrer.

Ce qui est sûr, c’est qu’on n’avait aucune prétention à part celle de faire de notre mieux et qu’à partir de là, rien ne pouvait nous arriver. De là à imaginer que la baraque tiendrait encore debout 25 piges, non, on ne pouvait pas le prévoir. Mais comme les fondations (c’est à dire l’amitié entre nous) sont solides, ça ne risque pas de s’écrouler !

Ted : C’est difficile à dire, je n’étais pas là dans l’équipe au début mais de mon point de vue de lecteur historique, je peux te dire que le site était très fréquenté et je ne m’imaginais pas une seule seconde voir l’aventure s’arrêter. Mais, c’est après, à l’orée des années 2010 que le W-Fenec aurait pu se terminer. Comme dit Gui, heureusement que l’idée du magazine en ligne et sa concrétisation a abouti, ça a bien reboosté la meute.

Oli : On nous pose souvent cette question en ce moment… Et à force d’y réfléchir, je me dis que c’est assez naturel. On a créé le W-Fenec par passion du rock, comment imaginer que cette passion cesse ? On ne pouvait pas créer le truc en 98 en se disant ‘bon, on fait ça mais dans deux ans, on arrête !’.

Pooly : Ça fait un peu bizarre en effet. Mais au final, la longévité c’est plus une conséquence du fait qu’on est tous passionné, motivé et qu’on a une structure un peu flexible, sans trop se prendre la tête. On parle de groupes qu’on aime, donc forcément ça motive. Après comme Gui l’a dit, on a eu des hauts et des bas, et aussi quelques tensions, mais l’inverse serait incroyable, surtout après 25 ans ! Ah, et j’ai jamais écrit pour un magazine de chatons, mais on est très taquins dans la team.

Parlons de l’histoire du mag, comment est-il né et qu’est-ce qui vous a décidé à vous lancer dans cette aventure ?

Oli : Il est né par hasard… Le hasard qui a fait qu’en cherchant des infos sur le net à propos de mes groupes préférés, je sois tombé sur la page perso de Pooly, étudiant qui évoquait aussi bien la musique que les Simpson sur une petite présentation de ses goûts. J’ai envoyé un mail pour dire ‘trop cool, moi aussi j’aime bien Dolly et NIN, tu connais Mass Hysteria ?’, s’en sont suivis de nombreux mails où on discutait musique et après quelques semaines, il nous est paru évident qu’on devait mettre en ligne un site qui présenterait des groupes, ça n’existe pas encore sur le web en ce début d’année 1998…

Pooly : J’étais jeune, je trouvais ça super cool de pouvoir faire une page sur Internet, avec des petits bouts de HTML, deux, trois photos de groupes, communiquer avec des gens de l’autre bout de la planète. C’était le Wild Wild West à l’époque, pas juste le World Wide Web. Et là, venu de nulle part, Oli me demande si je veux ajouter un de ces articles à la page. Le reste est venu naturellement.

Quel est le premier groupe apparu et comment s’est fait ce choix ?

Oli : Les premiers groupes, car on a dû publier plusieurs pages d’un coup, c’étaient Dolly, Mass Hysteria, Orange Blossom, NIN, Rammstein… C’étaient des groupes que nous apprécions, sur lesquels on avait échangé et qui étaient invisibles sur le web. En entrant ces noms dans Lycos en 1998, tu arrivais forcément sur le W-Fenec !

Pooly : C’était pas Yahoo!?

10 ans après la création est née la radio, puis pour vos 15 ans c’est une version mag’ qui voit le jour… Vous fêtez vos anniversaires en grande pompe ! Comment viennent ces idées d’extension de votre site qui sert de base ?

Oli : On suit quelque peu les progrès de la technique… On n’est absolument pas des geeks, on préfère rester une heure dans un fauteuil à regarder un vinyle tourner sur une platine que d’être vissé à un smartphone. La ‘radio’ n’en était pas vraiment une au sens où les radios web existent aujourd’hui, c’était une ‘bande’ où on avait stocké des titres et ça se gérait ‘tout seul’, il suffisait de temps en temps de changer les morceaux dans la banque de données.

Avec le ‘haut débit’, c’était devenu possible. En 98, si tu veux télécharger un seul mp3, ça te prend une heure… Avec l’ADSL et en baissant un peu la qualité, on pouvait imaginer écouter de la musique ‘en direct’. Aujourd’hui, entre la fibre et la 5G, ouvrir un fichier de 30 Mo pour lire un mag de 200 pages, ça te prend 30 secondes… Soit à peu près le temps qu’il fallait en 1998 pour n’ouvrir qu’une seule page avec simplement du texte et une petite photo…

Pooly : Le coup du geek, je pense que c’est un peu moi quand même un peu, faire le code du site à des heures pas possible. Le coup du magazine, je pense c’est vraiment une réponse au cycle d’informations sempiternel quotidien, une manière de faire une pause et d’avoir un cycle de contenu moins éreintant. Ça permet aussi de s’organiser plus facilement avec la vraie vie.

Gui de Champi : concernant la partie mag en ligne, et comme évoqué précédemment, ce format a été notre bouée de sauvetage. Sans vraiment s’en rendre compte, on tournait en rond. Pire, on faisait du surplace. Non, en fait, on mourrait à petit feu. Il devenait vital de sortir de ce format web avec des publications d’articles régulières mais au petit bonheur la chance. Attention, on ne regrette pas tout ça (la preuve, on l’a fait pendant quinze piges !) mais on avait besoin d’un nouveau challenge.

Personnellement, se fixer des deadlines avec un nombre de caractères par type d’articles (comme j’avais pu le connaître quand j’ai collaboré à la deuxième version du fanzine Kerosene) était quelque chose dont j’avais besoin. Et puis, on a la chance d’avoir eu (et d’avoir encore) des membres de la team qui ont bossé sur une maquette (salut Alexis !) et qui gère très bien les mises en page et tout et tout. Le premier numéro est d’ailleurs un numéro zéro qui est un test grandeur nature et pour lequel on a eu de bons retours (enfin, je crois).

En moyenne combien faites-vous d’article par mois ? Comment vous répartissez-vous le travail ?

Gui de Champi : Le nombre d’articles est très variable. Tout va dépendre de l’actualité et des sorties du moment. On sort un mag environ tous les deux mois, et on n’a pas vraiment une grande visibilité d’un numéro à l’autre. On est tous éparpillés aux quatre coins de la France (avec quelques éléments à Londres) et on ne fait jamais de visioconférences car on a presque tous des sales gueules.

Du coup, on fonctionne un peu à l’ancienne dans ce monde moderne avec un groupe de discussion sur Messenger et une page de suivi cachée sur le site internet. Chacun annote l’interview qu’il veut réaliser, les chroniques qu’il veut rédiger et les disques qu’il veut mettre en avant. Tu multiplies par le nombre de rédacteurs, et roulez jeunesse. Chacun écrit ce qu’il veut quand il veut, à partir du moment où il aime le groupe et que ça rentre dans notre ligne éditoriale (qui est assez large).

On peut également bosser en équipe avec des personnes extérieures au mag (comme cela est arrivé avec nos amis Olivier Portnoi et Frank Frejnik) ou en binôme (on a des goûts assez semblables avec Guillaume Circus, et on alimente ensemble une rubrique qui s’appelle HuGui(Gui) les bons tuyaux, sans parler du fait que Guillaume peut interviewer un groupe que je chronique et inversement. Bref, on est totalement libres de proposer un, dix ou trente articles. No limit. Ça devient d’ailleurs un peu gênant car on se retrouve maintenant avec des numéros de plus de 200 pages.

Ted : A titre personnel, et en terme de rédaction, ma cadence a bien baissé je pense depuis 10 ans. Par magazine, je dois être entre 10 et 15 articles, mais ce qui prend le plus de temps, ce n’est pas d’écrire, c’est tout ce qui est derrière ça. Je suis un peu le secrétaire de rédaction, donc je relis les textes avec l’aide de quelques camarades, je corrige avec Oli puis nous peaufinons ensemble la maquette/couverture.

A côté de ça, je m’occupe avec Mike et Jérôme des dépêches et je prépare tous les envois pour Twitter, cela comporte également la promo du magazine. Et je dois sûrement oublier des choses… Il est évident que s’occuper d’un magazine qui sort tous les 2 mois (dans l’idéal) demande beaucoup de temps et, ce, quotidiennement. Concernant la répartition du travail, elle se fait naturellement, du genre : « Fais ce que tu peux ! ».

Oli : Exactement « Fais ce que tu peux » et « Fais ce que tu veux ». C’est aussi cette liberté qui nous fait tenir, si on devait s’imposer trop de contraintes, on n’y prendrait plus de plaisir.

Pooly : à peu près zéro article en fait pour moi sur le format magazine ! Mais j’ai une longue liste d’améliorations prévues pour le site internet.

Avez-vous déjà eu des demandes pour des albums que vous n’avez finalement pas aimés ? Les avez-vous faites ?

Gui de Champi : on a une règle de base : on chronique ce qui nous plait. Nous sommes de plus en plus sollicités pour chroniquer des EP ou des albums, et si on devait chroniquer tout ce qu’on reçoit (en physique), les mag seraient énormes. Et drôles. Pour ma part, il m’est arrivé de chroniquer des albums non pas qui ne me plaisaient pas mais qui me laissaient quelque peu indifférents. Du coup, je rédige ces chroniques au second degré, et normalement, ça se sent !

Ted : Si je n’aime pas, je refuse. C’est une règle qu’on s’impose, on a au final pas beaucoup de temps pour écouter, analyser, disséquer des disques, donc la qualité doit détrôner la quantité. Si on m’envoie des disques sans me prévenir et que ce n’est pas ma tasse de thé, je m’arrange pour les passer aux copains, je sais quels sont leurs plaisirs auditifs donc souvent ça se finit bien.

Oli : Il n’y a pas de stats mais je pense que pour un disque chroniqué, il y en a au moins deux, voire trois, qui ne le sont pas.

Après 25 ans, quel est votre meilleur souvenir ? Et le pire ?

Gui de Champi : personnellement, mon meilleur souvenir est d’avoir eu Oli et Pooly auprès de moi le jour de notre mariage avec Madame de Champi. Parmi l’équipe, beaucoup sont plus que des potes, ce sont des amis. Mon pire souvenir est aujourd’hui une private joke que je raconte à certains amis pour détendre l’atmosphère. L’interview de FFF (groupe que j’adore) avec Krishou, le batteur, qui a tout fait pour saborder l’instant, est également un moment douloureux dans ma modeste carrière de fanzineux.

Ted : Mon meilleur souvenir, c’est quand on se voit en vrai (on est tous géographiquement éloignés), généralement aux mariages de l’un des membres. C’est là qu’on se sent comme dans une famille. Récemment, j’ai croisé les deux “HuGui(Gui) les bons tuyaux” pour boire un coup, y’avait Olivier Portnoi de Dead Pop Club, Maladroit et Panic Monster, mais aussi ancien rédacteur de Punk Rawk et Rock Sound. C’était cool de les voir. Le pire souvenir, c’est sûrement lors d’une interview un peu chiante ou peut-être quand les groupes ne sont pas contents d’une remarque sur une chronique. Heureusement, cela n’arrive plus trop maintenant.

Oli : Il y a beaucoup plus de bons souvenirs que de mauvais. Difficile de choisir mais les moments où l’équipe se retrouve sont assez fantastiques, que ce soit pour les mariages ou les festivals. Les Eurocks 2004 et 2005, c’était la grosse fiesta ! On évite d’évoquer les pires souvenirs mais j’ai très peu dormi la nuit du 13 novembre 2015.

Pooly : bien sûr on a plein de bons souvenirs, d’un côté, c’est les interviews coolos dans le tour bus où tu es un peu dans une bulle avec l’artiste et tu peux échanger et avoir des conversations intéressantes. Et bien sûr, de l’autre coté, rencontrer la team, se taper des fous rires.

Quel regard portez-vous sur l’évolution de la scène rock/metal ?

Gui de Champi : ça fait 25 ans qu’on est en activité. Nous sommes donc âgés. Certains plus que d’autres. Tout ça pour dire que j’étais adolescent quand sont sortis « Nevermind », « Use your illusion », le « Black Album », « Ten » et bien d’autres… alors, l’évolution de la scène rock/metal, comment te dire, je ne m’y intéresse pas vraiment. Tant que des groupes me font encore vibrer (comme Go Public! ou Not Scientists en ce moment), le rock a encore de beaux jours devant lui.

Oli : Il y a et aura toujours des gens qui ont envie de faire de la musique. Aujourd’hui, la production a fait d’énormes progrès, c’est un réel avantage pour les jeunes groupes, par contre, les scènes sont moins nombreuses alors que c’est là que ça se passe.

Ted : Il y a 25 ans, je disais que l’avenir de la musique passerait par la fusion, de manière générale. J’avais pas vraiment tort. Et c’est d’ailleurs ce que j’aime le plus dans le rock de nos jours. Je prends un plaisir fou quand je ressens qu’un artiste se surpasse et ne tombe pas dans la facilité comme 90% des groupes qu’on me propose. Même si j’aime les hommages un peu trop appuyés, tant que c’est sincère et qu’il y a une vraie patte.

L’année dernière, je me suis pris une baffe comme j’en avais jamais prise depuis longtemps en découvrant le dernier album de Black Midi. Ces mecs-là ont tout compris. Je trouve que c’est moins le cas avec le métal, je fais moins de bonnes découvertes que par le passé, sûrement une question de sensibilité. D’autres styles sont bien plus excitants.

Pooly : c’est une très bonne question. Il y a quelques années, j’aurais dit la fusion, un gros mélange des genres, avec de plus en plus d’électronique et de cross-over. Maintenant, j’en suis moins sûr, pour le métal par exemple, j’ai l’impression qu’un groupe montre la voie, et plein de groupes suivant dans la brèche, chose bien différente côté rock ou punk.

Comment voyez-vous l’évolution de W-Fenec ?

Gui de Champi : Pooly est en train de mettre en place un système de robot qui chroniquera les disques automatiquement. Ça nous laissera plus de temps pour répondre aux interviews ! Plus sérieusement, je pense qu’on va continuer à se faire plaisir, à améliorer les choses qui ont besoin d’amélioration (comme la mauvaise foi d’Oli ou le respect des deadlines de Guillaume Circus) et on va continuer notre petit bonhomme de chemin, en saisissant les opportunités qui s’offrent à nous et en faisant le job sérieusement mais sans trop se prendre au sérieux. En tout cas, tant que je serais dans la team, ça parlera toujours de rock ‘n’ roll !

Ted : Si évolution il y a, ce sera par petites touches. Tant qu’on sera à fond les ballons à penser et préparer la sortie du magazine suivant, ça va me paraître compliqué de bouleverser le magazine. Rien n’est impossible ! On verra ça dans 25 ans.

Pooly : C’est une idée intéressante, celle de Gui, d’avoir une AI pour générer directement une chronique, mais justement il manquerait tout le côté humain et imprévisible de la chose. Comme a dit Ted, l’évolution ça se fait par petites touches, on n”a pas vraiment de plan à long terme, on verra bien là où le vent nous portera.

Je vous remercie pour cet entretien. Un bon anniversaire et bonne continuation ! Je vous laisse la conclusion…

Gui de Champi : merci pour l’intérêt apporté à nos activités. Le numéro 54 de notre mag en ligne coïncide avec notre 25ème anniversaire et nous nous sommes autorisés un petit voyage dans le temps avec un encart 25 ans. Le temps passe vite, mais la passion est intemporelle, alors on peut dire que des passionnés comme vous et nous, nous sommes immortels. Chouette !

Ted : Merci infiniment pour votre intérêt et soutien. Plus il y aura de médias sur la musique, mieux ce sera, non seulement pour les lecteurs mais surtout pour les artistes qui ont besoin de relais pour exister.

Pooly : Merci de nous lire !

https://www.facebook.com/wfenec
https://www.w-fenec.org/

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *