Park Rock Festival 2023
Parc de Baudour (Belgique) – 19 août 2023
Groupes : Mass Hysteria, Dear Mother, Unswabbed, The Lucky Trolls, The Butcher’s Rodeo, Cellar Twins, Virgin Prozak, Titans Rage
18 ans pour ce festival à taille humaine.
Et, de plus, avec une philosophie de vie que je valide !! Mettre en valeur le rock (dur et moins dur ^^) sous toutes ses formes.
Mélangeant artistes émergents, artistes locaux et groupes à la notoriété nationale et internationale, le festival remplit très largement sa mission pour cette 18ème édition.
Conquise par l’affiche, je suis ravie de me rendre en Belgique, en très bonne compagnie (coucou les copains) pour un beau moment de musique.
Mon report sera malheureusement tronqué, car nous sommes arrivés sur place au moment du concert de The Butcher’s Rodeo.
Toutes mes excuses à Cellar Twins, Virgin Prozak, et Titans Rage, que je ne connais pas, et dont je ne pourrais pas écrire une ligne sur les prestations scéniques.
Quel plaisir de retrouver les copains de The Butcher’s Rodeo.
Après l’excellent souvenir Rémois quelques mois plus tôt (novembre 2021), je suis ravie de voir leur évolution.
Toujours cette énergie de dingue qui les caractérise.
Mais avec une touche nouvelle, apportée par le changement de line-up quelques temps plus tôt.
Des textes en français forts, et une musique « core » fouillée, les Butcher’s savent communiquer avec leur public. Se mêlant à la foule, ils veulent vibrer avec leurs fans. Pour vivre intensément leur musique.
Proche des gens, accessible et disponible, le groupe s’en donne à cœur joie, et nous avec.
Ils n’ont pas que de la « Haine » à nous offrir… Mais aussi beaucoup d’amour.
Alors juste merci les gars.
Changement de registre avec The Lucky Trolls.
Groupe d’irish punk venant de Liège, ils ont déjà une présence bien implantée dans leur contrée.
On aime ou on n’aime pas, mais une chose est certaine, c’est carrément festif !
Même si ça manque un peu de brutalité et de violence (^^) pour mes oreilles habituées aux musiques extrêmes, je dois avouer que leur zik se laisse écouter, et que leurs personnalités bien sympathiques font passer un sacré bon moment au public.
Viens le moment de prendre sa dose Unswabbed.
Avec leur sixième album, sobrement intitulé « 6 », les lillois ont décidé de faire bouger le public malgré la chaleur.
Et comme à leur habitude, ils ne font pas les choses à moitié.
La setlist est savamment pensée, mêlant anciens et nouveaux titres (manque juste « Les nerfs à vif » de mon point de vue).
Les circle pit et wall of death s’enchaînent, au rythme de la foule qui se déchaîne.
J’aime cette énergie que chacun des musiciens transmet au public.
Et il suffit que Seb vienne chanter au beau milieu du pit pour que les metalleux soient plus que conquis.
Unswabbed, c’est la force des mots.
C’est la poésie d’une musique.
Et c’est surtout un moment à vivre en live.
Dear Mother débarque ensuite.
L’ambiance redescend d’un cran (la seule faute note du festival pour moi… avoir programmé Unswabbed trop tôt…)
Dear Mother, c’est le nouveau projet de Merel Betchtold, guitariste de renommée mondiale ayant tourné avec les groupes MaYaN, Delain et The Gentle Storm.
Malheureusement, ça ne suffit pas pour me convaincre.
Entre heavy, et rock, leur musique est efficace, mais ne touche pas mon cœur de metalleuse.
Le public semble lui aussi du même avis.
Le bonheur de faire des festivals, c’est de faire des découvertes.
Parfois, on accroche moins.
Et puis, Mass Hysteria arrive.
15 ans qu’ils n’avaient pas mis les pieds au Park Rock Festival.
Mass, c’est toujours un moment scénique de fou.
Surtout par l’énergie qu’ils dégagent. Leur façon unique, et sans concession, de tout donner à leur public.
C’est la première fois que je vois le groupe depuis la sortie de leur « Tenace, Part I ».
Assez hétérogène dans sa setlist, le groupe a décidé de distiller seulement 4 titres de son nouvel album, continuant à faire la part belle aux anciens titres, « L’Enfer des Dieux », « Contraddiction » ou « Furia ».
Nouvelle scénographie aussi, avec un jeu de lumière au top (chapeau bas à leur ingé lumière !).
Et même si parfois le souffle est un peu court, le groupe reste dans les hautes sphères de ce qui se fait de mieux sur la scène metallique française.
Et l’orga du festival dans tout ça ?
C’était une première pour moi.
Et je suis conquise.
Par la générosité des organisateurs et des bénévoles.
Par la qualité de ce qui est proposé aux festivaliers (rien de mieux que la bière belge).
Par l’affiche qui permet de faire venir un public de tous âges et de tous horizons.
Par la gentillesse des festivaliers.
Un festival à taille humaine.
Un festival organisé avec le cœur, pour l’amour de la musique.
Bravo à toute l’orga, à tous les bénévoles, à toute l’équipe technique, pour ce que vous nous avez donné toute la journée.