LocoMuerte / Dagoba / Black Bomb A
Le Trianon (Paris) – 27 septembre 2024
LocoMuerte, Dagoba, Black Bomb A… S’il était une date à ne pas manquer, c’était bien celle regroupant ces trois excellents groupes qui sont venu enflammer le Trianon le vendredi 27 septembre !
Le jour J, grosse frayeur en allant chercher un running order… en découvrant que l’ouverture des portes était bien plus tôt qu’annoncé sur le site du Trianon… Du coup, heureusement que rien d’autre n’était prévu, vite direction le métro pour foncer sur place.
Arrivée pile à l’ouverture, je récupère l’invitation (merci les BBA !!!) et file prendre place. Et comme il est tôt, go au premier rang.
LocoMuerte
J’ai découvert le groupe au moment de la révélation de l’affiche. Je suis allée chercher sur YouTube et franchement j’ai direct accroché à leur côté foufou festif hyper rythmé.
Et ce n’est rien à côté de la version live. Les interaction avec le public seront nombreuses tout le long du show. Une énorme fanbase était d’ailleurs présente. Le public était aussi déchaîné que le groupe.
Les moments marquants sont nombreux, comme les interventions de deux catcheurs et la participation des chanteurs de Black Bomb A sur le titre « Fuma mota ». Les deux groupes ont souvent joués ensemble et c’était encore une fois l’occasion de s’associer sur scène.
Et comme c’était le jour de sortie de leur nouvel opus, « Parano booster », le groupe nous a présenté plusieurs titres ce soir : « Parano booster », « Demonios », « Fuma mota ».
La soirée commence très bien !
Dagoba
Après une entrée sur le thème de « Dracula », c’est au tour de Dagoba de faire bouger le public. Niveau wall of death on sera servis pendant le set !
Après un rendez-vous manqué à Paris il y a quelques temps suite à l’annulation du concert, j’ai enfin l’occasion de les voir sur scène, et franchement cela valait l’attente.
La puissance du groupe, déjà bien mise en valeur sur les albums, n’en est que décuplée en live. Tous se donnent à fond, que ce soit Shawter derrière le micro, que Kawa et Richard lançant leurs riffs tranchants, que Théo qui nous blaste tout ça. L’osmose du groupe se communique au public.
Le seul point noir sera l’éclairage et la fumée qui, même si cela donne un effet super sur scène, n’aide pas à la captation ni à l’appréciation totale du jeu de chacun.
Dagoba enchaînera les titres issus de différents albums, que ce soit avec « Inner Sun » (« Black Nova »), qu’avec « The white guy (and the black ceremony) » et « Maniak » (« Dagoba »), ou encore « Minotaur » (« Different breed »), entre autres.
Black Bomb A
C’est au tour de Black Bomb A de faire trembler le Trianon, et pas qu’au sens figuré !
Venus fêter les 20 ans de l’album « Speech of freedom », le groupe nous servira un pur hardcore, soutenu en masse par un public conquis. Poun et Arno donneront de leurs voix bien enragées pour défendre leurs morceaux emblématiques, tels que par exemple « Unbuild the world », « Blowing up » ou encore « New wars ».
Les riffs sont endiablés, le show est parfaitement assuré par tous les membres qui comme leur musique ne peuvent rester en place.
L’affiche avait aussi ça d’intrigant qu’il est indiqué « With friends & special guests »… Et le final sera la cerise sur le gâteau avec la venue de Jacou (Dropdead Chaos) sur « Bulletproof », puis Reuno et Phil (Lofofora) pour une version incroyable de « Beds are burning » (Midnight Oil cover), et enfin « Mary » avec Stéphane Buriez (Loudblast) et El Termito (LocoMuerte).
Bravo aux groupes pour cette super soirée ! La dernière fois que j’ai vu le sol trembler à ce point c’était lors du concert des Ludwig Von 88.
L’affiche était alléchante et cela s’est bien traduit au Trianon avec des gens ultra pros, super proches de leur public, et qui ont aussi assuré après le show par leur présence et leur accessibilité.
Le week-end ne pouvait pas mieux commencer !