CØLLAPSE – Ἀνάγκη

« Ἀνάγκη », c’est le troisième album du groupe Cøllapse qui nous provient de Grenoble.
Cet opus est sorti fin de l’année passée, et est pour le moins mystérieux. Mystérieux par son nom, par sa pochette. De quoi déjà attiser votre intrigue !

En immergeant vos oreilles dans cet album, votre intrigue ne sera que confirmée, tellement l’ambiance y est mystérieuse, étrange, belle… Collapse nous guide vers une musique étendue. Étendue dans le sens où la musique y est vaste. Il y a aussi bien du son très distorsionné que de l’atmosphère cinématographique qui pourrait apparaître dans une B.O de film mais pas que ! Car si l’album est déjà pris par ces deux pôles, des moments de tensions vous tiendront pour la suite des morceaux.

L’album est entièrement instrumental mise à part l’interlude : “2=8”, où l’on peut entendre en fond, parsemé de voix par dessus :
‘Poursuis le bouton de rose et provoque le néant.
Ignore les limites, oublie la sagesse.
Détiens la soumission, obtient le pouvoir.
Merveilleux monstre, fascinante créature.
Rêve, amasse et sombre.’

Un album qui ne pourra que ravir les amoureux de musique progressive, car tout cet album tend vers des mises en places assez bien foutues de la part de tous les instruments, les ambiances, les nappes, les interludes, les mélodies…

Si ce n’est pas le synthé qui amène une sorte de mélancolie déviant sur des passages hypnotiques, c’est aussitôt la basse qui suit avec un son assez cool, bien couillu, sans déborder sur le reste. La guitare qui répond par des riffs parfois techniques, parfois assez métal, avec la batterie qui garde une certaine tension pendant les moments où la symbiose des instruments se fait. Le mixage laisse place totalement au son des instruments qui ont chacun leur place et qui se fondent très bien ensemble !

A écouter sur des enceintes pour y entendre la puissance du son de Cøllapse, ou bien à écouter au casque pour y entendre les subtilités, ou bien les deux !
Bonne écoute !