BEYOND THE VOID – The machinist

Deux ans après leur premier EP « Ex nihilo nihil », les Strasbourgeois sont de retour avec un premier album de bon gros death metal qui tache.

L’opus a été mixé au Razorback Studio et l’artwork est issu de toiles de Laurent Greder, artiste peintre et batteur au sein de Post-Mortem.

Thématiquement, on aborde la destruction de la Terre par l’Homme, la folie, la guerre, la surexploitation… Bref tout un lot de réjouissances qui sont malheureusement notre quotidien… Le tout par un chant caverneux (mais pas que), une basse fretless qui apporte son petit plus au niveau des sonorités, une batterie qui alterne les tempos et deux guitares qui lient le tout avec des passages solo superbement exécutés.

« Prelude to the storm » en ouverture nous montre déjà bien ce qui nous attend, du technique, des solis à te dresser les poils… Et en effet la tempête déboule rapidement avec « Beyond the Void » qui vient te plomber sans fioritures. Le chant typiquement death te cueille façon batte de base-ball pour t’envoyer direct vers les zikos qui t’en collent plein les cages à miel. On sent déjà dès le début de cet album qu’on a de la qualité.

Et le reste de l’album ne va pas venir le démentir car les compos s’enchaîneront à la perfection, chacune apportant sa petite touche qui t’empêche de t’ennuyer ou te dire que tu écoutes x fois le même morceau. Le groupe sait rendre chaque titre unique, que ce soit par le chant, par une ligne de basse, un solo, une variation dans le rythme.

Tu te fais coller au mur par le premier morceau et tu devras attendre la fin pour en décoller. Pas de pause, pas de compromis.

Un excellent premier album que je recommande à tous les fans de death metal !