Anksunamon – The dark pharaoh

Le groupe de death metal lyonnais Anksunamon à dévoilé le 29 septembre 2023 son second album, trois ans après « In the kingdom of Seth », qui était sorti uniquement en format digital.

Mêlant toujours les influences sumériennes et lovecraftienne, c’est surtout vers ce dernier et sa mythologie que se penche ce nouvel opus, on le sent rien qu’aux titres des morceaux pour ceux qui s’y connaissent.

Après une petite intro aux sonorités orientales avec « The souks of Ur », on se plonge tête la première dans du bon gros death qui tache. « Amarna’s tombs » ouvre les véritables hostilités. Pendant que DAM’S blaste à fond, les guitares nous envoûtent par leur rythmique bien rodée. Hélio vient apporter quelques passages vocaux venus d’ailleurs, lointains, presque spectraux.

Le morceau éponyme débute entre violence et solo à te dresser les poils. Les compos s’enchaînent et, même si elles se ressemblent un peu au début, elles se prolongent du coup parfaitement entre elles, sans autres coupure que l’instrumentale « Ruins in Chaldee ».

« On the banks of the Nile » vient marquer une différence dans les compos, plus épique dans son intro. Un morceau qui, même s’il garde un fond de brutalité, est plus dans la technique avec ses différentes variations rythmiques. On retrouve en guest Céline (Les Enfants de Dagon), avec un chant plus lyrique, aérien, qui apporte un contraste plutôt sympa.

« Apophis part 1 » vient clore cet album, entre la douceur de la mélodie et du chant, dont une guest qui vient poser sa voix en hébreu. J’aime beaucoup lorsque les voix viennent s’entremêler, comme un c(h)oeur à l’unisson.

Même si son seul défaut est le côté un peu répétitif d’une partie des compos, cela n’en reste pas moins un très bon album de death. La technique et la qualité sont là, et cela ravira sans aucun doute les fans du genre. Entre la thématique et la musique, cet opus m’a personnellement bien plu.